Xavier Jallais
L’œuvre de Xavier Jallais est marquée par le dessin, la gravure, plus rarement par les installations, mais c’est avec la peinture qu’il s’exprime le plus. Ses sujets figuratifs, dont le traitement pictural peut rappeler celui d’un grand maître, émergent généralement au centre de l’œuvre. Par contraste, les décors sont absents, les fonds sont neutres, monochromes ou parfois légèrement ombrés.



Collage de sable, cendre, acrylique et huile sur toile montée sur châssis, 2022/2023
A partir de photographies qu’il réalise lui-même, Xavier Jallais se met en scène, comme un acteur, seul, souvent muni d’un accessoire. Son corps nu et fragmenté devient ensuite l’élément central de l’œuvre, dont l’ajout de sable et de cendre intensifie la présence, tout en l’éloignant d’une forme photo-réaliste. Il a pour habitude de toujours (ou presque) dissimuler son visage, soit derrière un crâne d’animal, des rebuts, soit barré par des traits vifs, de scotch ou recouvert d’un sac. Il s’attache avec beaucoup de pudeur à représenter différentes perceptions de l’homme, géométrisées, mutantes… : fictions d’une génération actuelle en pleine métamorphose.

Exposition individuelle Incandescences, 2020
Déjà présente dans ses séries précédentes, la mythologie : porteuse de vérités et profondément ancrée dans nos esprits, elle devient le souffle de ses dernières œuvres. Xavier Jallais revisite ici une sélection de mythes anciens, et nous propose un va-et-vient entre tradition et modernité. Petites et grandes mythologies dialoguent et évoquent des personnages, à la fois intimistes dans le cadrage et théâtrales par l’usage de la lumière et de la mise en scène.








Résidence d’artiste, 2017
La fuite des populations ou le chemin de l’exode… C’est autour de ce sujet poignant et d’actualité que la galerie ER présente cette année un collectif d’artistes dans ses nouveaux murs. Le peintre/plasticien Xavier Jallais expose en exclusivité ses dernières œuvres à la Galerie ER et investit le village, dans le cadre d’une résidence d’artiste d’un mois..
« Regarde-les donc bien ces apatrides, toi qui as la chance de savoir où sont ta maison et ton pays, toi qui à ton retour de voyage trouves ta chambre et ton lit prêts, qui as autour de toi les livres que tu aimes et les ustensiles auxquels tu es habitué. Regarde-les bien, ces déracinés, toi qui as la chance de savoir de quoi tu vis et pour qui, afin de comprendre avec humilité à quel point le hasard t’a favorisé par rapport aux autres. Regarde-les bien, ces hommes entassés à l’arrière du bateau et va vers eux, parle-leur, car cette simple démarche, aller vers eux, est déjà une consolation ; et tandis que tu leur adresses la parole dans leur langue, ils aspirent inconsciemment une bouffée de l’air de leur pays natal et leurs yeux s’éclairent et deviennent éloquents. » Stephan Zweig

















Des figures en fuite, investissent la cité des fresques. En parallèle à la fabrication d’îlots de cabanes précaires, « métaphore de l’habitat » aux quatre coins du village, Xavier Jallais confronte également ses personnages contemporains au paysage historiquement religieux, qu’est Saint-Savin. A travers plusieurs dessins originaux collés aux quatre coins du bourg, l’artiste interroge le public sur le déracinement, l’attachement, le détachement et le rapport à l’autre. « Confronter ces créations à ce lieu patrimonial qu’est Saint-Savin, crée un rapport d’échelle qui unit le fragile et le puissant, le petit et le grand, le profane et le religieux. » X. Jallais
Exposition individuelle – GÉOMÉTRIES – 2015
« Les corps et les sculptures géométriques s’assemblent et se confrontent pour
devenir le support à la narration. Chaque polyèdre évoque ainsi une histoire, il
devient prothèse, habitat, couverture, masque ou protection ». X. Jallais



Exposition individuelle : AUTOMORPHIES, 2012
Le 30 juillet 2012 – La galerie Emmanuelle Rousse, inaugurée le 29 juin 2012, est heureuse de vous présenter sa première exposition individuelle avec l’artiste peintre Xavier Jallais. L’exposition intitulée « Automorphies » est consacrée aux dernières créations de cette série débutée en 2011. Elle présente des œuvres inédites, pour la plupart encore jamais exposées. Performance de la danseuse Jessy Lou Lamy Chapuis le soir du vernissage.



