Marinilda Boulay
Dans la lignée des artistes naïfs, Marinilda Boulay s’inscrit dans une démarche artistique singulière, témoin d’un Brésil enchanteur, aux multiples cultures, accents et récits.


Diptyque sur papier – Aquarelle sur papier en coton – 30 x 22,5 cm (l’unité)
Voyage pictural
Rencontre avec Marinilda Boulay
Artiste autodidacte, Marinilda grandit à Socorro, dans les montagnes couvertes de plantations de café et de bananes entre l’État de São Paulo et l’État de Minas Gerais. Elle fréquente l’École de communication et d’arts de l’Université de São Paulo au Brésil, où elle se spécialise dans le théâtre. Puis elle obtient un DEA et un Doctorat à l’Institut d’études lusophones et brésiliennes de l’Université de la Sorbonne Nouvelle – Paris III en Littérature comparée (autour des textes de théâtre).
Dès son plus jeune âge, Marinilda aime dessiner, peindre et expérimente différentes techniques et support, tels que le bois et outils utilisés dans l’agriculture (pelles, houes, faucilles…). Elle a aussi un grand plaisir « ancestral » à moduler l’argile, à voir l’alchimie de la terre en feu. La technique de l’aquarelle contribue à libérer sa touche, à la rendre plus fluide et spontanée. « Avec l’aquarelle, je réfléchis toujours à notre société dite « liquide », postmoderne, au sens de la pensée de Zygmunt Bauman ». Un concept qui se penche sur le flux incessant de la mobilité et de la vitesse, caractéristique de notre modernité.
Fortement marquer par sa culture, Marinilda Boulay a la conviction que l’art peut aider à vivre dans un monde meilleur et aider à faire prendre conscience des enjeux environnementaux qui bouleversent son pays et notre planète terre.
« Avec mon outil de résistance, qui est l’art, je souhaite par la beauté, aider à faire fleurir la bonté et la justice, contribuer à faire prendre conscience de l’urgence d’être des acteurs du changement. Il faut planter plus d’arbres, dialoguer avec notre écosystème de façon organique, rouler plus à vélo, et moins en voiture, consommer localement, arrêter de brûler et d’abattre des forêts ancestrales… Si nous changeons, nous changeons le monde ! Je souhaite qu’on puisse toujours croire en l’humanité, celle qui cherche les valeurs, les vertus et la sagesse. »




Aquarelle sur papier en coton – 30 x 22.5 cm (l’unité)